Les veilleuses 1987 Nous errons auprès de margelles dont on a soustrait les puits. In Les Feuillets d’Hypnos |
Contre une maison sèche 1994 Joie S’il te faut repartir, prend appui contre une maison sèche. N’aie point souci de l’arbre grâce auquel, de très loin, tu la reconnaitras. Ses propres fruits le désaltéreront. |
Sans titre 2003 De quoi souffres tu ? De l’irréel intact dans le réel dévasté. De leurs détours aventureux cerclés d’appels et de sang. De ce qui fut choisi et ne fut pas touché, de la rive du bond au rivage gagné, du présent irréfléchi qui disparaît. D’une étoile qui s’est, la folle, rapprochée et qui va mourir avant moi. In Le Nu Perdu |
Sans titre 2003 Yeux qui, croyant inventer le jour, avez éveillé le vent, que puis-je pour vous, je suis l’oubli (in fureur et mystère) In Les Feuillets d’Hypnos |
Sans titre 2006 A propos du texte de René Char sur le prisonnier Georges de la Tour dans Les Feuillets d’Hypnos. |
La mémoire 2014 La mémoire est sans action sur le souvenir. Le souvenir est sans force contre la mémoire. In Les feuillets d’Hypnos |